Communiqué du 20 janvier 2011
Un projet pour polluer irréversiblement les océans !
Ce matin, la DCNS toute fière « dévoile un étonnant concept de centrale nucléaire sous-marine » selon ses termes. Ce projet permettrait de truffer l’océan de petites centrales nucléaires à qui voudrait en installer. Sortir du nucléaire Cornouaille dénonce ce projet commercial effarant, de nature à polluer irréversiblement les océans par les rejets radioactifs que rejette toute installation nucléaire sans parler du risque d’accident majeur. Elle rappelle qu’il n’y a toujours aucune solution pour les déchets nucléaires sauf à attendre des millions d’années que la radioactivité diminue, que toute dose de radioactivité comporte un risque mutagène et cancérigène. Elle appelle les citoyens à s’opposer à ce type de projet et à exiger un abandon immédiat du nucléaire qu’il soit civil ou militaire, sinon l’humanité court à plus ou moins long terme à son suicide comme l’écrit Albert Jacquard.
Pour Sortir du nucléaire Cornouaille
Chantal Cuisnier
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L’arsenal de Cherbourg ( DCNS) projette de construire des mini-centrales nucléaires immergées...
Jusqu’où iront les délires des apprentis sorciers du nucléaire, civil et militaire ?
DCNS Cherbourg ( Arsenal) se propose de construire des centrales nucléaires de 50 à 250 MW sur les fonds marins. Ils ont associé à leurs études les autres donneurs d’ordre du COTENTIN nucléaire
( AREVA, EDF, CEA..).
Comment peut-on déclarer que des centrales nucléaires installées sur les fonds marins devant Cherbourg ou ailleurs réduiraient les risques en cas d’accident, l’eau servant de barrière entre les éléments contaminants et la faune, la flore, et l’homme?
On sait que l’eau est l’élément le plus dispersant des pollutions tant chimiques que radioactives : toute la Manche et d’autres mers éventuelles seraient détruites ou contaminées, selon l’importance du sinistre et la dispersion par les courants.
Qui plus est, dans un tel cas, le réchauffement brutal des eaux provoquerait un formidable choc thermique destructeur de vie, une évaporation et une dispersion d’un nuage d’aérosols toxiques tributaire des vents.
Laisserait-on alors sur place les résidus d’un tel accident ? Dans notre région , iraient-ils rejoindre les déchets immergés par les Anglais dans la fosse des Casquets jusque dans les années 60, témoignage d’une méthode qu’on nous affirmait révolue.
Nous en avons assez d’être les cobayes du Far-West nucléaire français.
Mieux vaut les hydroliennes dans les forts courants au Nord du Cotentin et de la Bretagne que cette multiplication des risques nucléaires pour l’environnement et la santé publique.
Didier ANGER pour le CRILAN, Membre ( non informé du projet...) de la CLI Arsenal Cherbourg
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